lundi 10 août 2015

Vaincre la rosacée, mon combat perdu d’avance



Qu'est-ce que la rosacée ?

La rosacée est une maladie chronique de la peau. Évolutive, elle se caractérise tout d’abord par de la couperose sur les joues qui disparaît au bout de 3 à 4 jours sous traitements divers. L’évolution vers la rosacée prend des années et, en général, elle n’est pas diagnostiquée lorsque elle est à des stades légers.
Attention ! La rosacée n’a rien à voir avec l’acné, tous les traitements contre l’acné n’auront aucun résultat sur la rosacée.
Les personnes les plus touchées sont généralement des FEMMES et cette maladie affecte en grande partie les peaux claires de type nordique (la maladie est aussi appelée la « malédiction des celtes »), les vaisseaux sanguins étant plus sensibles au soleil que ceux des peaux mates.

Les charlatans

Ce témoignage est le mien, en fonction de mon vécu. Les pseudos-dermatos qui viendraient s’indigner de mon témoignage peuvent d’ores et déjà arrêter de lire l’article. Si j’étais tombée, dès le départ, sur un professionnel consciencieux je n’en serai pas là aujourd’hui.
Et cela est bien révoltant ! J’ai consulté plusieurs fois des « dermatologues » qui ont établi de mauvais diagnostics et m’ont prescrit des crèmes et des traitements qui ont aggravé mon cas. Leur diagnostic était toujours le même :

  • -     Allergie aux produits capillaires (visiblement je dois me laver le visage avec du shampooing !)
  • Allergie à l’eau (pratique !)
  • Allergie aux parfums
  • Allergie aux cosmétiques
  • Allergie aux soins de rasage masculins par contact = je fais la bise à un homme, des plaques apparaissent !
  • Allergie alimentaire
  • Etc.


Ils étaient unanimes, je devais consulter un allergologue.

Mais au bout du compte je suis allergique au manque de professionnalisme de ces dermatos qui ont obtenu leur diplôme pendant la grande braderie des facs de dermatologie de France.

Au début du problème, au moment où j’ai décidé de consulter, je n’avais que des plaques rouges qui se caractérisaient par de minuscules boutons (comme des boutons de chaleur des bébés) et de grandes zones de démangeaisons allant du bas du visage jusque sur les paupières. Avant tout traitement, les plaques disparaissaient toutes seules au bout de quelques jours. Malheureusement je suis tombée sur des charlatans qui m’ont prescrit des crèmes contre-indiquées (Locatop notamment, un vrai carnage pour le visage).
Le Locatop a été mon dernier traitement kamikaze. L’instant même où je l’ai appliqué, ma peau s’est mise à brûler, elle est devenue immédiatement rouge, le malheur était fait ! Mon instinct a été de l’arrêter immédiatement, je n’aurais pas dû faire confiance à ce dermatosaure (dermatologue dinosaure).

Après cet épisode, le problème ne s’est jamais calmé, j’ai appris à vivre avec mes plaques rouges sur les joues, les tempes et les démangeaisons qui les accompagnent ! Sans parler des problèmes sociaux et psychologiques que cela a engendré.

Ne jamais lâcher prise

Puis, j’ai consulté un énième dermato, quelqu’un qui m’avait ôté un grain de beauté mais dont il fallait attendre des lustres pour avoir un rendez-vous.

Dès l’instant où je me suis assise devant elle, elle a immédiatement diagnostiqué mon problème : Rosacée. C’était la première fois que j’entendais ce mot.
Elle m’a démaquillée puis auscultée pour confirmer le diagnostic. Après m’avoir expliqué les causes de cette maladie (stress, fatigue, SOLEIL, traitements hormonaux, hérédité…), elle m’a prescrit de la Rozacrème (crème antibiotique, sur ordonnance) qui m’a immédiatement soulagée et qui a commencé à atténuer les rougeurs et les démangeaisons. Je suis toujours sous traitement à ce jour.

Je devrais toutefois passer par un traitement au laser (non remboursé par la sécu, et là j’en appelle à toutes les idées possibles pour trouver un remboursement, même partiel) dès l’automne pour traiter les petits vaisseaux du visage qui provoquent la maladie.

Au bout de 5 mois de galère, ma peau va mieux, je n’ai plus de plaques, je fais attention au soleil et surtout j’arrive à me sentir à l’aise en public.

Cette maladie est dérangeante sur plusieurs fronts. La peau chauffe, brûle et démange, mais le problème est aussi social : affronter le regard des gens est très difficile. J’avais beau camoufler les plaques sous du maquillage, les rougeurs ressortaient quand même et le stress que cela engendre est un facteur qui accentue encore plus la maladie.


Mes alliés du quotidien :

      Contre le soleil, je n’ai pas eu le choix que porter un indice 50+ tous les jours.

    Pour le démaquillage, la Créaline H2O AR (Anti-rougeurs, brevet Rosactiv) de Bioderma est ma seule alliée.

Pour l’hydratation, la crème hydratante Tolérance Extrême d’Avène a réhydraté ma peau au début du traitement et est venu en complément de la Rozacrème (sur ordonnance) que j’applique chaque soir.

Et pour le maquillage du teint, je n’ai jamais changé mes habitudes : BB Erborian et poudre Velvet Finish de Make Up For Ever.
       
     Limiter le stress en buvant de la tisane, en respirant profondément et en faisant un peu de yoga.




   

2 commentaires:

  1. Je sais ce que c'est, ma peau en était atteinte... Avec le temps j'ai réussi à l'atténuer quand même !

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    1. Je commence à peine à réussir à l'atténuer sans traitement (2 ans après, il était temps !). Il t'a fallu autant de temps à toi ? (tous les témoignages sont les bienvenues :) ) Merci pour ton commentaire Christel.

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